L'univers de la monétique (Didier Hallépée)
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L'univers de la monétique (Didier Hallépée)
auteur : Didier HALLÉPÉE
Titre : L'UNIVERS DE LA MONÉTIQUE
éditeur : Carrefour du Net
parution : 2009
commande en ligne : http://carrefour-du-net.com/boutique/F
Prix : 60 euros
Vous pouvez également commander cette oeuvre auprès de son auteur en envoyant un mail à dhallepee [@] orange.fr
Si vous souhaitez une dédicace, précisez-le dans votre mail
Payement par paypal en utilisant cette même adresse email
Merci d'ajouter les frais de port (3,15€ pour la France)
Re: L'univers de la monétique (Didier Hallépée)
La Carte Bancaire est un moyen de paiement très populaire chez les français. Pour faire un objet usuel de ce petit miracle de la technologie, il y a tout un univers d’acteurs (banques, réseaux, commerçants, industriels) qui œuvrent au quotidien.
Les techniques, les normes et les dispositifs mis en place en assurent la fiabilité dans un climat basé sur la confiance.
L’évolution du rectangle de plastique à la puce continue : le paiement par téléphone mobile se profile et la mise en place de l’espace Européen des paiements est proche.
C’est tout cet univers que ce livre va vous faire découvrir.
Didier HALLÉPÉE, ancien élève de l’école Polytechnique, PhD of Mathematics, Phd of Computer Sciences, œuvre comme consultant depuis plus de 30 ans dans la monétique et les moyens de paiement, à la fois du côté bancaire, du côté commerçant et du côté grands réseaux bancaires, privatifs ou internationaux.
Il est présent dans nombre d’organisations phares de ce secteur :
- vice-président d’EESTEL, l’association des Experts Européens en Systèmes de Transactions Electroniques
http://www.eestel.com
- vice-président de l’APTES, le pôle de compétitivité dédié aux Transactions Electroniques Sécurisées
http://www.pole-tes.com
- représentant d’Eestel auprès du CONCERT, l’association des grands acteurs de la monétique (industriels, opérateurs, prestataires)
http://www.concert.asso.fr
- expert monétique auprès de MERCATEL, l’association en charge des grands dossiers monétiques pour le Commerce et la Distribution
http://www.mercatel.info
Les techniques, les normes et les dispositifs mis en place en assurent la fiabilité dans un climat basé sur la confiance.
L’évolution du rectangle de plastique à la puce continue : le paiement par téléphone mobile se profile et la mise en place de l’espace Européen des paiements est proche.
C’est tout cet univers que ce livre va vous faire découvrir.
Didier HALLÉPÉE, ancien élève de l’école Polytechnique, PhD of Mathematics, Phd of Computer Sciences, œuvre comme consultant depuis plus de 30 ans dans la monétique et les moyens de paiement, à la fois du côté bancaire, du côté commerçant et du côté grands réseaux bancaires, privatifs ou internationaux.
Il est présent dans nombre d’organisations phares de ce secteur :
- vice-président d’EESTEL, l’association des Experts Européens en Systèmes de Transactions Electroniques
http://www.eestel.com
- vice-président de l’APTES, le pôle de compétitivité dédié aux Transactions Electroniques Sécurisées
http://www.pole-tes.com
- représentant d’Eestel auprès du CONCERT, l’association des grands acteurs de la monétique (industriels, opérateurs, prestataires)
http://www.concert.asso.fr
- expert monétique auprès de MERCATEL, l’association en charge des grands dossiers monétiques pour le Commerce et la Distribution
http://www.mercatel.info
LA MONETIQUE, UN UNIVERS EN MUTATION
Dans le cadre de la construction européenne, les instances européennes – Banque Centrale Européenne – Commission – Parlement … – ont commencé à bâtir l’Europe des paiements. Ce projet appelé SEPA (Single Euro Paiement Area) est mené par les banques européennes dans le cadre de l’EPC et vise notamment à la mise en place pour tous les européens, de nouveaux moyens de paiement en euros en matière de virements et de prélèvements et d’un cadre d’interopérabilité en matière de cartes.
L’interopérabilité des paiements par carte n’est pas une surprise pour nous français qui avons bénéficié de cette grande idée lorsque nous avons vu naître le Groupement des Cartes Bancaires et la mise en place de l’interbancarité. Pour le porteur français, peu importe que la carte soit marquée CB, Visa ou Mastercard : chez nous ça fonctionne pareil.
Cependant, au niveau de l’Europe, le Sepa annonce de grandes mutations du paysage de la monétique.
Au même moment, de nouvelles technologies ont envahi notre quotidien : l’ordinateur personnel, internet, le téléphone virtuel, la carte sans contact. Ces nouveaux outils se glissent peu à peu dans tous les domaines et il n’y a aucune raison que le monde des paiements soit épargné.
Tout cela annonce un profond bouleversement du monde des paiements dans les 20 prochaines années.
Pour aborder ce nouvel espace d’innovation qui a de profondes répercussions sur notre vie quotidienne, il nous a apparu intéressant de faire le point sur l’univers de la monétique aujourd’hui.
La monétique est un monde en perpétuelle évolution. Les informations économiques et techniques données ici ne peuvent donc être qu’une vision éphémère du domaine.
L’interopérabilité des paiements par carte n’est pas une surprise pour nous français qui avons bénéficié de cette grande idée lorsque nous avons vu naître le Groupement des Cartes Bancaires et la mise en place de l’interbancarité. Pour le porteur français, peu importe que la carte soit marquée CB, Visa ou Mastercard : chez nous ça fonctionne pareil.
Cependant, au niveau de l’Europe, le Sepa annonce de grandes mutations du paysage de la monétique.
Au même moment, de nouvelles technologies ont envahi notre quotidien : l’ordinateur personnel, internet, le téléphone virtuel, la carte sans contact. Ces nouveaux outils se glissent peu à peu dans tous les domaines et il n’y a aucune raison que le monde des paiements soit épargné.
Tout cela annonce un profond bouleversement du monde des paiements dans les 20 prochaines années.
Pour aborder ce nouvel espace d’innovation qui a de profondes répercussions sur notre vie quotidienne, il nous a apparu intéressant de faire le point sur l’univers de la monétique aujourd’hui.
La monétique est un monde en perpétuelle évolution. Les informations économiques et techniques données ici ne peuvent donc être qu’une vision éphémère du domaine.
dhallepee- Messages : 510
Date d'inscription : 24/11/2009
Qu’est-ce que la monétique
A l’origine, le terme « monétique » a été créé pour désigner l’ensemble des activités liées à la carte de paiement bancaire.
L’émission de cartes de paiement par des organismes financiers non bancaires a permis de donner à ce terme une définition plus étendue.
Avec l’introduction de la carte à puce, le terme « monétique » a été utilisé pour désigner les activités de paiement par carte et les technologies comparables à base de carte (cartes téléphoniques, cartes billettiques, cartes prépayées, …)
Avec la dématérialisation, on a parlé de cartes virtuelles (recharges téléphoniques, e-Carte Bleue).
Aujourd’hui, l’ensemble du domaine est désigné par l’appellation TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Il recouvre les technologies liées à la carte, aux moyens de paiement, à l’identification numérique, à l’e-santé, à l’e-administration.
On peut dire que la monétique désigne l’ensemble des activités liées au paiement numérique, et plus particulièrement au paiement par carte.
Les TES se subdivisent principalement en deux domaines : paiement et hors paiement.
Les TES dans le paiement
- Le paiement bancaire
- Le paiement privatif
- Le paiement en ligne (e-paiement)
- Le porte-monnaie électronique
- Le prépaiement
- La carte cadeau
- Le paiement par téléphone mobile (m-paiement)
- Le DCC et le Tax-free
Les TES hors paiement
- L’authentification et la confiance
- L’identité
- La traçabilité
- La santé
- La fidélité
- L’affinity
- La billettique
- L’administration électronique
- Les usages du mobile
L’émission de cartes de paiement par des organismes financiers non bancaires a permis de donner à ce terme une définition plus étendue.
Avec l’introduction de la carte à puce, le terme « monétique » a été utilisé pour désigner les activités de paiement par carte et les technologies comparables à base de carte (cartes téléphoniques, cartes billettiques, cartes prépayées, …)
Avec la dématérialisation, on a parlé de cartes virtuelles (recharges téléphoniques, e-Carte Bleue).
Aujourd’hui, l’ensemble du domaine est désigné par l’appellation TES (Transactions Electroniques Sécurisées). Il recouvre les technologies liées à la carte, aux moyens de paiement, à l’identification numérique, à l’e-santé, à l’e-administration.
On peut dire que la monétique désigne l’ensemble des activités liées au paiement numérique, et plus particulièrement au paiement par carte.
Les TES se subdivisent principalement en deux domaines : paiement et hors paiement.
Les TES dans le paiement
- Le paiement bancaire
- Le paiement privatif
- Le paiement en ligne (e-paiement)
- Le porte-monnaie électronique
- Le prépaiement
- La carte cadeau
- Le paiement par téléphone mobile (m-paiement)
- Le DCC et le Tax-free
Les TES hors paiement
- L’authentification et la confiance
- L’identité
- La traçabilité
- La santé
- La fidélité
- L’affinity
- La billettique
- L’administration électronique
- Les usages du mobile
dhallepee- Messages : 510
Date d'inscription : 24/11/2009
La carte, un outil diversifié
A l’origine, nos premières cartes de paiement (la fameuse Carte Bleue née en 1967) se présentaient sous forme d’un support plastique embossé (c’est-à-dire comportant des inscriptions en relief). Son utilisation nécessitait l’utilisation d’une facturette (le fameux « fer à repasser ») pour imprimer les facturettes qui étaient pédicollectées et traitées à la main.
L’automatisation passant par là, les cartes ont été munies d’une piste magnétique, celle-ci a été normalisée et l’on a mis en place des terminaux capables de lire cette piste. Les transactions électroniques réalisées ont ainsi pu utiliser les réseaux téléphoniques en place pour être télécollectées et traitées automatiquement.
Face au suréquipement des experts en malversation, la carte a piste a montré sa vulnérabilité potentielle. La recherche d’une sécurité accrue a conduit en France à l’adoption de cartes à puce capables d’apporter une réponse aux risques de malversation.
Au vu du succès de la carte à puce française, Visa, Europay et Mastercard ont développé une solution propriétaire basée sur les mêmes principes et ont œuvré pour son adoption en Europe sous le nom d’EMV.
Aujourd’hui en France, les cartes bancaires sont à la fois embossées, équipées d’une piste et munies d’une puce EMV. En Europe, les cartes bancaires sont embossées et équipées d’une piste. Un grand nombre d’entre elles est déjà équipé d’une puce EMV et le déploiement d’EMV se continue.
Le mode de lecture dépend des capacités du terminal de lecture du commerçant et des capacités de la carte.
En France où tous les commerçants sont équipés en terminaux capables de lire la puce, les cartes à puce sont traitées en mode puce, les cartes à piste (cartes étrangères) sont traitées en mode piste.
Dans les pays où la puce n’est pas déployée, les cartes sont lues en mode piste, même si elles sont équipées d’une puce.
Dans les pays les moins biens équipés, le lecteur de la piste n’est pas partout possible. La transaction peut alors être effectuée en mode physique à l’aide d’une facturette. Notons que les cartes dites ‘à autorisation systématique’ ne sont pas embossées afin que leur traitement par facturette soit impossible.
A l’étranger, des régions comme les Etats-Unis n’envisagent pas de déployer les cartes à puce dans un avenir prévisible. Les facturettes n’y ont d’ailleurs pas toutes disparu.
L’automatisation passant par là, les cartes ont été munies d’une piste magnétique, celle-ci a été normalisée et l’on a mis en place des terminaux capables de lire cette piste. Les transactions électroniques réalisées ont ainsi pu utiliser les réseaux téléphoniques en place pour être télécollectées et traitées automatiquement.
Face au suréquipement des experts en malversation, la carte a piste a montré sa vulnérabilité potentielle. La recherche d’une sécurité accrue a conduit en France à l’adoption de cartes à puce capables d’apporter une réponse aux risques de malversation.
Au vu du succès de la carte à puce française, Visa, Europay et Mastercard ont développé une solution propriétaire basée sur les mêmes principes et ont œuvré pour son adoption en Europe sous le nom d’EMV.
Aujourd’hui en France, les cartes bancaires sont à la fois embossées, équipées d’une piste et munies d’une puce EMV. En Europe, les cartes bancaires sont embossées et équipées d’une piste. Un grand nombre d’entre elles est déjà équipé d’une puce EMV et le déploiement d’EMV se continue.
Le mode de lecture dépend des capacités du terminal de lecture du commerçant et des capacités de la carte.
En France où tous les commerçants sont équipés en terminaux capables de lire la puce, les cartes à puce sont traitées en mode puce, les cartes à piste (cartes étrangères) sont traitées en mode piste.
Dans les pays où la puce n’est pas déployée, les cartes sont lues en mode piste, même si elles sont équipées d’une puce.
Dans les pays les moins biens équipés, le lecteur de la piste n’est pas partout possible. La transaction peut alors être effectuée en mode physique à l’aide d’une facturette. Notons que les cartes dites ‘à autorisation systématique’ ne sont pas embossées afin que leur traitement par facturette soit impossible.
A l’étranger, des régions comme les Etats-Unis n’envisagent pas de déployer les cartes à puce dans un avenir prévisible. Les facturettes n’y ont d’ailleurs pas toutes disparu.
dhallepee- Messages : 510
Date d'inscription : 24/11/2009
Cartes prépayées
Principes
La carte prépayée
La carte prépayée est un moyen de paiement prépayé utilisable selon des modalités définies pour acquérir des biens ou services. Elle se présente généralement sous forme d’une carte magnétique mais peut également être dématérialisée.
La carte prépayée peut être conçue pour être utilisable en plusieurs fois (carte sécable).
La carte prépayée peut être conçue pour être rechargeable.
La carte prépayée peut être utilisée par la personne l’ayant achetée ou par une autre personne (carte cadeau).
L’enseigne émettrice
L’enseigne émettrice émet des cartes prépayées destinés à être utilisés dans son réseau de points de ventes.
Le grossiste distributeur
Le grossiste-distributeur acquiert les cartes prépayées en gros et les diffuse au détail auprès de son réseau de marchands distributeurs.
Le grossiste-distributeur peut être un comité d’entreprise distribuant des bons cadeaux à ses membres, un grossiste en cartes téléphoniques prépayées, etc.
L’opérateur cartes prépayées
L’opérateur est l’interface organisatrice entre les différents acteurs. Il organise la bonne circulation des flux financiers et techniques et la bonne application des modalités applicables aux différents programmes de cartes cadeaux susceptibles de cohabiter.
Le marchand accepteur
Le marchand accepteur fournit produits et services et accepte la carte prépayée en moyen de paiement pour sa valeur nominale. Les modalités d’acceptation prévues sont appliquées.
Le marchand distributeur
Le marchand distributeur vend les cartes prépayées pour leur valeur nominale. Cette activité peut être génératrice de profits, surtout si l’offre est étendue et accessible.
Réseau d’acceptation
L’enseigne décide l’émission de cartes prépayées et en confie l’émission à un opérateur.
L’opérateur génère ces cartes prépayées sous forme de codes et les met à la disposition de l’enseigne émettrice qui en assure elle-même la distribution (sous forme virtuelle ou matérialisée selon la stratégie choisie).
L’opérateur intègre les marchands accepteurs dans son réseau d’acceptation.
Les cartes prépayées sont acceptées par le marchand accepteur pour leur valeur faciale (possibilité de l’accepter en plusieurs fois) avec vérification on-line de la validité.
Après remise à l’opérateur, le marchand est crédité du montant correspondant à la valeur faciale diminuée d’une commission d’acceptation éventuelle.
L’opérateur se fait rembourser de la valeur totale des cartes présentées.
Le marchand est rémunéré par l’impact de la carte sur la fréquentation de son magasin et par les ventes ainsi générées.
L’enseigne émettrice est rémunérée d’une part par l’impact marketing de l’opération, d’autre part par le montant des e-chèques vendus mais non utilisés (en moyenne 20 %).
Réseau de distribution
L’opérateur achète donc à l’enseigne émettrice un droit d’émission de cartes prépayées. Ce droit se concrétise sous la forme d’une commission d’émission versée lors de la négociation initiale ou lors de la mise en vente des cartes. L’enseigne émettrice sera rémunérée sur l’activité commerciale générée par l’utilisation de ces cartes ainsi que sur les cartes vendus mais non utilisées.
L’opérateur génère ces cartes et les met à la disposition de ses grossistes-distributeurs qui en assurent la distribution (sous forme virtuelle ou matérialisée selon la stratégie choisie).
Le prix de vente au grossiste-distributeur est inférieur à la valeur faciale, générant ainsi une commission grossiste dont une partie est reversée au marchand distributeur (commission de vente).
Le grossiste fait son affaire de la mise à disposition de ses points de vente et de la récupération des sommes dues.
La carte prépayée
La carte prépayée est un moyen de paiement prépayé utilisable selon des modalités définies pour acquérir des biens ou services. Elle se présente généralement sous forme d’une carte magnétique mais peut également être dématérialisée.
La carte prépayée peut être conçue pour être utilisable en plusieurs fois (carte sécable).
La carte prépayée peut être conçue pour être rechargeable.
La carte prépayée peut être utilisée par la personne l’ayant achetée ou par une autre personne (carte cadeau).
L’enseigne émettrice
L’enseigne émettrice émet des cartes prépayées destinés à être utilisés dans son réseau de points de ventes.
Le grossiste distributeur
Le grossiste-distributeur acquiert les cartes prépayées en gros et les diffuse au détail auprès de son réseau de marchands distributeurs.
Le grossiste-distributeur peut être un comité d’entreprise distribuant des bons cadeaux à ses membres, un grossiste en cartes téléphoniques prépayées, etc.
L’opérateur cartes prépayées
L’opérateur est l’interface organisatrice entre les différents acteurs. Il organise la bonne circulation des flux financiers et techniques et la bonne application des modalités applicables aux différents programmes de cartes cadeaux susceptibles de cohabiter.
Le marchand accepteur
Le marchand accepteur fournit produits et services et accepte la carte prépayée en moyen de paiement pour sa valeur nominale. Les modalités d’acceptation prévues sont appliquées.
Le marchand distributeur
Le marchand distributeur vend les cartes prépayées pour leur valeur nominale. Cette activité peut être génératrice de profits, surtout si l’offre est étendue et accessible.
Réseau d’acceptation
L’enseigne décide l’émission de cartes prépayées et en confie l’émission à un opérateur.
L’opérateur génère ces cartes prépayées sous forme de codes et les met à la disposition de l’enseigne émettrice qui en assure elle-même la distribution (sous forme virtuelle ou matérialisée selon la stratégie choisie).
L’opérateur intègre les marchands accepteurs dans son réseau d’acceptation.
Les cartes prépayées sont acceptées par le marchand accepteur pour leur valeur faciale (possibilité de l’accepter en plusieurs fois) avec vérification on-line de la validité.
Après remise à l’opérateur, le marchand est crédité du montant correspondant à la valeur faciale diminuée d’une commission d’acceptation éventuelle.
L’opérateur se fait rembourser de la valeur totale des cartes présentées.
Le marchand est rémunéré par l’impact de la carte sur la fréquentation de son magasin et par les ventes ainsi générées.
L’enseigne émettrice est rémunérée d’une part par l’impact marketing de l’opération, d’autre part par le montant des e-chèques vendus mais non utilisés (en moyenne 20 %).
Réseau de distribution
L’opérateur achète donc à l’enseigne émettrice un droit d’émission de cartes prépayées. Ce droit se concrétise sous la forme d’une commission d’émission versée lors de la négociation initiale ou lors de la mise en vente des cartes. L’enseigne émettrice sera rémunérée sur l’activité commerciale générée par l’utilisation de ces cartes ainsi que sur les cartes vendus mais non utilisées.
L’opérateur génère ces cartes et les met à la disposition de ses grossistes-distributeurs qui en assurent la distribution (sous forme virtuelle ou matérialisée selon la stratégie choisie).
Le prix de vente au grossiste-distributeur est inférieur à la valeur faciale, générant ainsi une commission grossiste dont une partie est reversée au marchand distributeur (commission de vente).
Le grossiste fait son affaire de la mise à disposition de ses points de vente et de la récupération des sommes dues.
dhallepee- Messages : 510
Date d'inscription : 24/11/2009
La mise en opposition
Lorsqu’une carte a été perdue ou volée, le porteur signale le fait à sa banque afin d’être couvert contre les utilisations frauduleuses.
De son côté, la banque émettrice informe la communauté bancaire des risque de fraude en mettant la carte en opposition. Ceci se fait par l’intermédiaire du SICB qui gère les listes d’opposition.
La banque acquéreur diffuse les numéros de carte en opposition aux commerçants. Si un commerçant accepte une carte dont le numéro lui a été communiqué comme étant en opposition, il n’est pas couvert.
Le nombre de numéros de cartes en opposition étant important (6 à 8 millions de numéros), des mécanismes permettent de diffuser au commerçant une liste des numéros pertinents dans son secteur géographique. De plus, les numéros de cartes sont contrôlés par le centre d’autorisation lors de la demande d’autorisation éventuelle.
Pour les cartes cobadgées (cartes utilisables à l’international dans les réseaux Visa et Mastercard), les numéros concernés sont communiqués au réseau correspondant pour en empêcher l’utilisation frauduleuse à l’étranger.
De même, les réseaux étrangers dont les cartes sont acceptées en France communiquent les numéros de cartes à ajouter à cette liste d’opposition.
Chaque ajout d’une carte dans une liste d’opposition a un coût. De fait, dans certains cas, l’inscription dans une liste d’opposition ne se fait qu’après constat d’une première fraude afin d’éviter des fraudes massives. Les règles de décision correspondantes sont affinées très régulièrement en fonction de l’évaluation du risque correspondant.
De son côté, la banque émettrice informe la communauté bancaire des risque de fraude en mettant la carte en opposition. Ceci se fait par l’intermédiaire du SICB qui gère les listes d’opposition.
La banque acquéreur diffuse les numéros de carte en opposition aux commerçants. Si un commerçant accepte une carte dont le numéro lui a été communiqué comme étant en opposition, il n’est pas couvert.
Le nombre de numéros de cartes en opposition étant important (6 à 8 millions de numéros), des mécanismes permettent de diffuser au commerçant une liste des numéros pertinents dans son secteur géographique. De plus, les numéros de cartes sont contrôlés par le centre d’autorisation lors de la demande d’autorisation éventuelle.
Pour les cartes cobadgées (cartes utilisables à l’international dans les réseaux Visa et Mastercard), les numéros concernés sont communiqués au réseau correspondant pour en empêcher l’utilisation frauduleuse à l’étranger.
De même, les réseaux étrangers dont les cartes sont acceptées en France communiquent les numéros de cartes à ajouter à cette liste d’opposition.
Chaque ajout d’une carte dans une liste d’opposition a un coût. De fait, dans certains cas, l’inscription dans une liste d’opposition ne se fait qu’après constat d’une première fraude afin d’éviter des fraudes massives. Les règles de décision correspondantes sont affinées très régulièrement en fonction de l’évaluation du risque correspondant.
dhallepee- Messages : 510
Date d'inscription : 24/11/2009
un bon panorama de la monétique
Un excellent livre !
J'oeuvre dans ce domaine depuis bien longtemps, mais je n'en connaissais pas toute la richesse. C'est à la fois très complet et à la portée du non-spécialiste.
Un livre sur ce sujet, ça manquait. Idéal pour ceux qui veulent découvrir les métiers de la monétique.
J'oeuvre dans ce domaine depuis bien longtemps, mais je n'en connaissais pas toute la richesse. C'est à la fois très complet et à la portée du non-spécialiste.
Un livre sur ce sujet, ça manquait. Idéal pour ceux qui veulent découvrir les métiers de la monétique.
rd_pain- Messages : 14
Date d'inscription : 13/05/2010
cat or no cat?
Pas un seul chat dans cet ouvrage. Ou alors bien caché...
petite gigi du 59- Messages : 1
Date d'inscription : 28/01/2012
Re: L'univers de la monétique (Didier Hallépée)
Non, pas de chat
Mais n'oublions pas que désormais, un chat est identifié par une puce sans contact. C'est une technologie dérivée des cartes à puce...
Mais n'oublions pas que désormais, un chat est identifié par une puce sans contact. C'est une technologie dérivée des cartes à puce...
dhallepee- Messages : 510
Date d'inscription : 24/11/2009
Re: L'univers de la monétique (Didier Hallépée)
Un Near Field Cat en somme
Pierre Chevalier- Messages : 1
Date d'inscription : 15/10/2014
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